J'me suis trompée quand j'ai noté la date dans le calpin, c'est pour dire la perte de notion du temps. En vrai, on était le vendredi 11 Novembre quand j'ai croqué ce "paysage".

Punta Cana…

Au début, tout semble différent, inquiétant et révoltant. On est les vacanciers, les gogos, les touristes, et eux, sont là pour nous servir.

Tout semble assez froid, préfabriqué, et superficiel. Les sourires des Dominiquains semblent tirés de chaque côtés pour paraître plus sincère, et les autres touristes « les anciens » (ceux qui sont là depuis une semaine) nous regardent avec arrogance.

A notre arrivée, on nous accroche un bracelet « todo includido» avec code barre, et une carte de piscine pour retirer sa serviette de bain… et on se sent un bestiau de plus au milieu du troupeau. Et puis, finalement, on finit par découvrir ce pourquoi on est là, on commence par se créer des repères, des habitudes, à s’approprier les choses et les moments : notre bar préféré parce qu’il fait le meilleur café de l’hôtel, notre fauteuil en osier favori parce qu’on peut s’asseoir en tailleur dessus, notre couple de copain préféré avec lesquels on va pouvoir parler de tout… On s’invente une intimité avec ce lieu pourtant tellement impersonnel.

De toutes façon, on a pas franchement le choix. C'est maintenant qu'il faut profiter.

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